Djibouti

Publié le par ty mor

 

On prend contact avec le territoire de Djibouti à Obock, l'ancienne capitale. On a le plaisir d'entendre parler français. Dans les autres pays de la mer Rouge, c'est arabe ou anglais. On est heureux d'être accueillis dans notre langue. Depuis que l'on a quitté l'Égypte, on n'a pas rencontré un voilier. On en a croisé quatre en mer, mais on s'est trouvé seuls à chaque mouillage.

On se rend rapidement compte que, si on nous parle en français, on essaie de nous extirper le plus possible d'argent. On a affaire en premier à un homme qui vient à bord en se faisant passer pour autorité du port, mais qui n'est rien. On nous vend du gasoil de contrebande le double du prix normal. On nous promet le plein d'eau gratuit, quand on arrive près du robinet, on essaie de nous faire payer le litre aussi cher qu'un litre de vin en France. Je me fâche tout rouge, je les insulte tous, c'est facile en français, et on part pour le port principal de Djibouti, pour constater qu'ils sont encore plus voleurs, en commençant par les autorités. Mais là, on y est préparé, on fait les gros yeux, on ne se laisse pas faire, y compris par la douane qui essaie de nous extirper des bakchichs pour entrer au port avec nos courses.mer-rouge--460-.JPG

Publié dans voyage

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