le bateau idéal pour partir

Publié le par ty mor

51wrXd-65kL. SL500 AA240link Le bateau idéal pour un tour du monde, qu'est ce que c'est? J'en ai rêvé suffisamment longtemps pour approfondir cette question. Au début, je rêvais d'un Ketch(1). Je pensais que, dans la tempête, une voile d'artimon (2) et un foc(3), c'était l'idéal. Je ne voulais entendre parler que de dériveur intégral, si possible en alu. Les Ovni (5) me plaisaient bien. Je m'imaginais au ras des cocotiers, dans un lagon avec quelques dizaines de centimètres d'eau, ou encore échoué sur une plage de sable fin. Heureusement pour moi, quand j'ai acheté un bateau pour le grand départ, mes rêves avaient évolué.
Chaque fois que je rencontre un dériveur intégral qui fait un grand voyage, je ne peux m'empêcher de poser la question:  « combien de fois êtes- vous allé à l'échouage? » La grande majorité n'ont jamais échoué même le temps d'un carénage. Il est même plus difficile de caréner pour un dériveur que pour un quillard. Vous pouvez échouer un quillard le long d'un quai le temps d'une marée, mais un dériveur, la quille est rentrée, il pose sur ses fonds, donc impossible de nettoyer le dessous. Sur un chantier, même problème: il est difficile de poser un dériveur avec sa quille sortie. Dans la plupart des cas, il faut nettoyer et peindre la quille le bateau pendu sous la grue. 
Je pensais que le dériveur permettait d'aller, comme le montre la pub, mouiller au ras de la plage, débarquer sans annexe: erreur, c'est là que les vagues déferlent, c'est là que vous êtes gêné par les baigneurs, et surtout, c'est là que vous vous faites bouffer par les moustiques. Quelques centaines de mètres plus au large, et c'est le calme, les moustiques ne viennent plus.
Le bateau idéal, c'est le bateau que vous avez les moyens de vous offrir. Le plus souvent, c'est l'intendance qui induit le choix, pas les rêves. On part donc acheter un bateau avec un budget. Une fois que l'on connaît son budget, on choisit de s'orienter vers le neuf ou l'occasion. Avec mon budget de 50000 euros, c'est vite décidé: on cherche une occase. 
Quoique, le budget, çà se discute aussi. Pour certains couples, assez nombreux il faut dire, le grand départ, c'est la grande rupture: on vend tout, maison, voiture, mobilier et on investit tout dans le bateau. Pour un couple qui s'est moyennement débrouillé, qui part avec deux retraites, çà offre donc un bon budget. On peut envisager quelque chose de neuf, ou très récent, avec pas mal de confort. 

Publié dans voyage

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K
Beacher et même échouer (à part travail sur l'hélice) en effet peu utile en voyage, par contre faible triant d'eau en conservant de bonnes performances et dérive relevable moins vulnérable qu'une quille très utile en grand voyage. Sur un dériveur on ne talonne pas, on "sonde" !
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B
<br /> Le bateau idéal ?<br /> <br /> <br /> bonjour,<br /> <br /> <br /> le bateau idéal et universel bien sûr n'existe pas, sinon ça se saurait et tout le mode voudrait le même ! Comme écrit dans cet article :le voilier ideal ?<br /> <br /> <br /> pour le budget ce qui compte c'est la valeur de revente moins la valeur d'achat et éventuellement les frais de remise en état<br /> <br /> <br /> Pour l'échouage des DI ce n'est pas faux (échouages peu fréquents, baigneurs, moustiques), mais le faible tirant d'eau (c'est vrai aussi pour un quillard à quille relevable) est un très gros<br /> avantage en TDM , parties de mouillages mieux abritées, amarrage dans mangrove dans un cyclone, échouage sur la plage à l'entrée du détroit de Lemeur (sud patagonie) pour réparer hélice etc,<br /> séjours dans les glaces ... toutes des expériences vécues ! Sinon aucun pb pour carénage dans chantier à terre suffit de 3 tonneaux solides ou madrillers<br />
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